Le livre  » l’histoire politisée? Réformes et conséquences » dans les médias.

L’histoire politisée ? Réformes et conséquences
Ou comment sortir du blocage des polémiques sur l’histoire.
Tribune libre :
Site internet La Croix. (Avec liens).
Commentaires d’opinions :
Liberté pour les professeurs. Gauche/droite. Hommes politiquesIslam. Chrétiens d’Orient. Récit accusateur. Assimilation.
Thèmes :
Simplifications politiques (Public Sénat) / Programmes orientés (Le Figaro) / Manuels qui conservent des pédagogies contestées (Europe 1, Le JDD.fr) / Impatience face à une neutralité affichée (Figarovox) et impossible (Le JDD.fr) et bons manuels (Histoirepolitisée.fr) / Intégrer la diversité des mémoires de notre passé national (Famille Chrétienne) / sans idéalisation ni repentance (Les influenceurs).
Autres médias : Dossier : France Catholique / Vidéo Public Sénat, Zoom TV Libertés / Audio : Kernews, Arrêt sur info, Sputnik / Presse : Figaro, Figarovox, Livres Hebdo, Famille chrétienne.

Simplifications politiques :
Grand Entretien Public Sénat; Sonia Mabrouk :  « Vincent Badré, professeur d’Histoire à Paris dénonce les déclarations simplificatrices sur l’Histoire faite par les politiques. Il s’en prend notamment à François Fillon, qui dans son livre « Faire », « découvre l’intérêt de la question de l’Histoire » et passe pour un amoureux du « roman national », et Najat Vallaud-belkacem, qui a déclaré ne pas vouloir « des petits bonshommes dociles en uniforme récitant le catéchisme d’une France immémorielle »Nicolas Sarkozy relance la polémique sur les racines des français de souche quelques jours plus tard et la droite joue avec le roman national sans savoir l’actualiser tandis qu’une partie de la gauche veut un récit qui « ne commande pas l’amour de la France, qui ne construit pas implicitement d’aversion ou de rejet envers des figures d’altérité irréductible (le juif, l’immigré, le musulman), ferment du nationalisme » et cherche ce qui se cache d’obscur ou de nauséabond dans la volonté d’enraciner la cité dans le  passé plutôt que dans une citoyenneté abstraite.

Programmes orientés :
Le Figaro
Marie Estelle Pech : « On en est largement resté à une tentative de ‘’tirer le mammouth’’ vers la gauche ? » : « Les nouveaux programmes sont loin de la révolution pédagogique tentée au départ par le ministère, puis qu’ils ont été remaniés. … [mais] Leur problématisation donne une orientation politique. Les crises financières sont présentées [d’une manière implicitement] marxiste. Le programme de quatrième n’ouvre pas la porte à une autre interprétation de la révolution industrielle ! ».
La ministre de l’éducation nationale et les auteurs des programmes ont en effet manifesté leur intention d’introduire leurs propres idées dans les programmes (Zoom TV libertés)… et ont été suivis en partie.

Manuels qui conservent des pédagogies contestées :
Europe 1Frédéric Taddeï : « Quoi de nouveau dans l’enseignement de l’histoire depuis l’an 2000 ? » : Comme bien souvent dans l’Education nationale, il faut que tout change pour que rien ne change. La plupart des manuels sont dans le modèle pédagogique des années 1980, un résumé très sec et des documents dispersés. Leurs contenus sont parfois inchangés depuis très longtemps et parfois dans la suite des années 1970 : civilisations lointaines, anti colonialisme et oubli du patriotisme.
Lejdd.fr : « La recherche historique fait chaque année des progrès ou, au contraire, invalide des thèses passées. Les manuels et programmes d’histoire les répercutent-ils? » Cela dépend des préférences des rédacteurs des manuels, mais bien souvent, le travail des universitaires n’est pas pris en compte. … Exemple : seul un livre donne une vision de Louis XIV actualisée. … De ce point de vue, les manuels sont souvent conservateurs. »

Neutralité impossible ?Figarovox : « Notre époque est plus grave et plus inquiète ; elle exprime une certaine impatience par rapport à la neutralité affichée de l’enseignement de l’histoire. Il y a un désir de sortir de la grisaille et de souligner les clivages et les motifs d’adhésion »
Le JDD.fr : « Les professeurs d’histoire ont un devoir de neutralité dans l’exercice de leur métier. Qu’en est-il vraiment? » La promesse de neutralité est toujours délicate. Pour la réaliser au mieux, les professeurs doivent apprendre, avant de l’enseigner à leurs propres élèves, à s’intéresser à ce qu’ils désapprouvent. Les cours d’histoire-géographie doivent permettent de former l’esprit critique.

Il est cependant possible de faire de bons manuels d’histoire 
:
histoirepolitisee.com : Certains cherchent des manuels de gauche ou de droite, alors qu’il faudrait chercher ce qui est bon dans des manuels de droite ou de gauche.
Et de montrer
La diversité des mémoires de notre passé national,
sans idéalisation ni repentance :
Famille chrétienne : L’auteur propose de développer « chez les élèves l’amour des héros. … Pas seulement des guerriers mais aussi des personnes handicapées …  Cette variété aurait l’avantage d’offrir plusieurs possibilités d’identifications différentes. »
Lesinfluences.fr : L’auteur apporte « une réflexion sur la meilleure manière de faire vivre ensembles les composantes de l’identité française, pour qu’elle puisse être transmise aux élèves dans toute leur diversité ».
Gregoiredetours.fr : Citation de l’auteur « La solution de polémiques sur l’enseignement de l’histoire se trouve peut-être dans une pensée de liberté. Liberté de choisir un exemple historique plutôt qu’un autre, un jugement positif sur un personnage ou sur ses adversaires et une pédagogie plutôt qu’une autre. Si l’idée d’un récit national unique et figé est une utopie irréalisable, la possibilité de construire plusieurs récits proches les uns des autres, réalistes, ouverts et joyeux est tout à fait réelle. C’est un travail qui commence »