Histoire politisée ? : Faut il choisir entre manuels de droite et manuels de gauche ?

Pour certains, il faudrait classer les manuels, savoir dans quel côté politique ils se situent. L’exercice n’est pas impossible, il y a des nuances entre les manuels les plus largement diffusés et avec le manuel de Dimitri Casali. Cela pose tout de même un problème à certains analystes du livre L’histoire politisée ? Réformes et conséquences. Ils voudraient le rattacher à un camp politique donné et scruter l’intimité des préférences de l’auteur.

image3672Pour un analyste du site gregoiredetours.fr, l’auteur « laisse entendre quand même clairement qu’il préfère la série des ouvrages de Carnat et Joyeux pour le cours d’histoire en seconde, première et terminale chez Le Robert (élaborée par des professeurs venant du site Le café pédagogique) aux ouvrages de Dimitri Casali aux éditions La Martinière. »

En sens inverse Livres hebdo écrit que « seul trouve grâce à ses yeux le Nouveau manuel d’histoire : programme 2016 de Dimitri Casali soutenu par SOS Education, association très marquée à droite. »

Il faudrait sortir de cette logique partisane, pour pouvoir arriver à intégrer les diverses identités politiques françaises. Il faudrait pouvoir citer des exemples « de gauche » sur la vie des ouvriers ou « de droite » sur celle des généraux de la guerre de 14-18 sans être classé dans un parti ou un autre.

Intégrer nos diverses mémoires est important pour pouvoir aussi ouvrir des possibilités d’intégration aux élèves venus de la diversité. Il est plus facile d’entrer dans l’héritage moral de figures historiques variées.