L’ECJS en première : résumé du programme et questions possibles

Programme de première: Institutions et pratiques de la citoyenneté et questions possibles

Objectif général

Il s’agit de faire comprendre le « sens du politique » sans faire un cours magistral de science politique. Ayant découvert en seconde que sa vie sociale avait une dimension citoyenne, l’élève découvre que « les institutions de
la République sont constamment refondées par la pratique des citoyens ». Une compréhension critique des institutions lui permet de découvrir que leur légitimité se fonde essentiellement sur l’élection de représentants. La mise à distance que cela implique entre représentants et représentés implique des tensions inévitables. Même si partis et syndicats, participant au débat public et à des actions collectives ont aussi une fonction représentative.

Notions qui doivent être abordées:

Pouvoir, représentation, légitimité, Etat de Droit, République, démocratie, défense.

Thèmes

Exercice de la citoyenneté, représentation et légitimité du pouvoir politique 

Une interrogation sur les formes de la représentation politique permet de voir que La société est le cadre de relations de pouvoir, le pouvoir suppose le consentement. La légitimité du pouvoir repose essentiellement sur la légalité d’une procédure d’attribution et d’exercice du pouvoir. La souveraineté du peuple est déléguée par des procédures électorales périodiques et concurrentielles.  

Démocratie et légitimité du pouvoir.A quoi servent les élections, présidentielles, législatives, syndicales ou locales ? Les élus représentent ils bien les citoyens ?La rédaction des lois respecte t’elle la volonté du peuple ? Que peut changer une élection présidentielle ?Quelles sont les lois qui peuvent être contestées, et pourquoi ? Les juges font ils et peuvent ils faire la loi ? Exercice de la citoyenneté, formes de participation politique et action collective 

L’héritage de la déclaration de 1789 permet d’expliquer le refus de la démocratie directe et des corps intermédiaires. Le gouvernement « du peuple, par le peuple et pour le peuple » exclut une autorité qui tirerait sa légitimité d’une source extérieure ou supérieure au peuple. Un exemple d’action associative, syndicale ou collective permet de montrer cependant « l’importance de la participation politique non électorale dans la formation du lien civique » Les formes de participation des citoyens au gouvernement.Rôles des manifestations et des pétitions ? Les syndicats servent ils à quelque chose ?Les sondages ont ils une influence sur la démocratie ?Comment comprendre la divergence d’opinion entre les journalistes de la pressecommerciale et les citoyens ?Internet peut il modifier les résultats électoraux ?Présentation des idées, des méthodes et du bilan d’un parti politique. Les experts et les élites ont ils plus de pouvoirs que la majorité ?

Exercice de la citoyenneté, république et particularismes 

Dans une société marquée par la diversité des origines, des convictions religieuses et des conditions sociales,
la République reconnaît et gère les particularismes et la fidélité à son passé et a ses croyances en les reconnaissant. Mais la manifestation des particularismes doit s’accompagner du respect de la séparation laïque du politique et du religieux, de l’égale dignité et de la liberté des individus. Ces valeurs étant la condition nécessaire de la vie en commun et le fondement de la légitimité du projet politique républicain.  

Citoyenneté et particularismesPeut on et doit on abandonner une partie de son identité pour vivre comme citoyen, et laquelle ?Sur quels principes les lois doivent elles se fonder ?Quelles sont les conséquences de la séparation entre opinions politiques et religieuses ?Quelles sont les formes actuelles de refus de la laïcité chez les chrétiens, et en particulier chez les catholiques ?Le droit musulman, en particulier sur le statut personnel peut il être reconnu et accepté dans une démocratie ?Les revendications régionalistes sont elles légitimes ? 

Exercice de la citoyenneté et devoirs du citoyen

Le programme se défend d’être un conditionnement à l’obéissance. L’exemple des manquements et fraudes diverses contre les devoirs électoraux, fiscaux, réglementaires et militaires, ainsi que celui des refus de solidarité permet de montrer que la pression apparente de la loi garantit un compromis raisonnable entre liberté et sécurité. Le respect de la loi devient l’effet d’un choix libre et raisonné et ne doit donc pas être remis en question.Les débats contemporains portent l’extension de l’intervention de l’Etat dans les divers domaines de la vie sociale et des effets des contraintes collectives sur la vie des individus. L’esprit de défense doit être abordé 

Devoirs du citoyenQuelles lois peut on frauder sans dommage ?Faut il obliger les gens a respecter leurs devoirs de citoyen ? Comment peut on participer à la défense nationale ?Quelles sont les limites nécessaires à l’usage de la force dans un État, en guerre ou pour assurer la sécurité des personnes ?

Faut il faire des interventions militaro-humanitaires ?