L’histoire fabriquée? Vidéo Ce soir où jamais Frédéric Taddei

France 3 Frédéric Taddeï Ce soir où jamais 25 septembre 2012
Les nouveaux manuels d’histoire sont ils communistes, étatistes, anti-chrétiens et soumis à l’idéologie dominante ? (via)

Frédéric Taddei a aussi présenté  « On a retrouvé l’histoire de France » de Jean Paul Demoule.

Communisme visuel et conformisme social démocrate dans les manuels d’histoire

Charles Max est il mort ?

Cet enseignant communiste du film P.R.O.F.S qui trouvait tant de charmes à la géographie de l’URSS influence t’il toujours les manuels scolaires actuels ?

La préférence visuelle des manuels pour la gauche de la gauche reste présente, mais le discours économique qu’ils tiennent ne vas pas dans le même sens. Des images y montrent Davos en forteresse assiégée des capitalistes, ou le FMI, comme « faim misère et injustice », mais les textes donnent au contraire des exemples de l’efficacité de l’OMC.

La liste des économistes cités dans le nouveau chapitre de terminale sur la « gouvernance économique mondiale » permet de confirmer la nette préférence social-démocrate des manuels actuels :

« Sur 49 occurrences, j’ai trouvé 11 images ou textes et biographies de Keynes, 6 des architectes du système financier d’après guerre Morgenthau et Dexter White, 5 de Joseph Stiglitz, 8 de (néo)libéraux comme Reagan ou Thatcher, 2 d’altermondialistes contre 2 de soutiens du FMI et 10 de conseillers ou de proches de dirigeants de gauche modérée : Clinton et Obama ou dans un manuel: Jacques Mistral, Dominique Strauss Kahn et Jacques Attali, Pierre Jacquet, Jean Pisani Ferry, et Laurence Tubiana qui ont été conseillers respectivement de Lionel Jospin, Jacques Delors et Lionel Jospin.

Un seul manuel se distingue en donnant la parole à d’autres économistes comme Paul Krugman et Nouriel Roubini et en organisant son propos autour d’une critique par Maurice Allais des excès de l’endettement et de l’économie financière développée par Alan Greenspan.
Images (Christian Hartmann/Reuters et Reuters/Marcos Borga) et L’histoire fabriquée? pp 248-250